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EMMAÜS MUNDO'

« Il faut que la voix des hommes sans voix empêchent les puissants de dormir » Abbé Pierre

Au de là du pacte de responsabilité, nous...

Au de là du pacte de responsabilité, nous demandons un pacte de responsabilité sociale et citoyenne !!

PARIS, 1 avril 2014 (AFP) - Des associations se sont inquiétées mardi des annonces faites la veille par François Hollande, redoutant notamment que le "pacte de solidarité" évoqué par le chef de l'Etat n'exclue les populations les plus éloignées de l'emploi.
François Hollande a promis lundi soir une "baisse rapide des cotisations payées par les salariés". "Cela va certes stimuler l'emploi pour des salariés au Smic", mais laisser de côté les populations qui ne sont pas en emploi ou au RSA, a indiqué à l'AFP Louis Gallois, le président de la Fédération d'associations de solidarité (Fnars).
"Nous souhaitons en revanche une fusion du RSA et de la prime pour l'emploi (PPE)", a-t-il poursuivi.
Le gouvernement évoquait en effet plutôt jusqu'ici une refonte des deux dispositifs dans le cadre d'une remise à plat de la fiscalité des ménages. "Une fusion aurait l'avantage de réduire le non recours au RSA activité et de simplifier le dispositif", a estimé Louis Gallois.
"Nous demandons aussi un nouvel accord national interprofessionnel sur l'intégration dans les entreprises des personnes les moins qualifiées, prévoyant un droit à la formation, car ce sont ces publics qui en ont le plus besoin", a-t-il poursuivi.
Autre préoccupation: "Que l'engagement d'augmenter le RSA socle de 10% d'ici 2017, prévu dans le plan pluriannuel contre la pauvreté, soit bien tenu", a-t-il indiqué.
Car "dans le cadre des mesures d'économies prévues par le gouvernement, nous craignons qu'un certain nombre d'engagements comme cette hausse du RSA ne soit remise en cause", s'est aussi inquiété mardi François Soulage, le président du Secours catholique .
Il a évoqué une lettre envoyée le 26 mars à François Hollande par le collectif Alerte, qui regroupe 38 fédérations et associations de lutte contre la pauvreté, s'inquiétant d'une telle remise en cause. "Or nous n'avons pas eu de démenti, ni de l'Elysée, ni de Matignon", a dit à l'AFP M. Soulages.
"Le gouvernement ne doit pas laisser de côté les personnes les plus éloignées de l'emploi", a-t-il insisté. Les associations ont demandé à participer à la conférence sociale, prévue en principe en juin, pour "convaincre les partenaires sociaux" de cette nécessité.

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G
Qu'Emmaüs commence par s'appliquer à lui même ce qu'il réclame aux autres à commencer par la suppression immédiate des exclusions/expulsions arbitraires dont sont l'objet ses propres Compagnons...
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